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Prochaines réunions les mardis
10 juin & 8 juillet 2025 (20h30)
Jeudi 5 juin, 18h30
Salle des fêtes, Solaure en Diois
Lundi 16 juin, 18h30
Salle Henri Kubnick, Châtillon-en-Diois
02/07/2020
30/06/2020
Quelques jalons historiques
La présence humaine néolithique est attestée par la découverte de silex travaillés, de haches de pierre, poteries et objets divers, dans les « terres blanches » (lieu-dit aujourd’hui connu sous le nom de Messagendre), vers le château St-Ferréol et au Pouyet. Les préhistoriens font remonter ces vestiges au 5ème millénaire avant Jésus Christ : la civilisation chasséenne. Ces chasseurs-cueilleurs vont se sédentariser dans les grands sites de plaine comme Menglon. Leur installation amorce la pratique des déforestations par le feu au profit du pastoralisme. Le site des Terres-Blanches devient à la fin du Néolithique (vers 3000-2500 av. J-C.) un important carrefour d’échanges de matériaux où passent les jadéites du Piémont italien pour fabriquer des haches polies, des quartz suisses et savoyards et des blocs d’obsidienne de Sardaigne pour en faire de petites lames très tranchantes, des silex divers venus du Vercors ou de Provence, et sans doute les premiers objets en cuivre italien.
À l’époque gauloise, la population locale fait partie des Voconces, peuple celte qui occupe un large territoire entre le Vercors, la Durance, le Ventoux et les abords du Rhône et établit des relations avec les Étrusques du nord de l’Italie et les Grecs de Marseille. C’est en 125-124 av. J-C. que les légions romaines prennent pied à l’ouest des Alpes. Battus, les Voconces finissent par signer un traité bilatéral avec Rome, ce qui leur permet de conserver une forme d’autonomie et, peu à peu, les gaulois adoptent les modes de vie romains.
De nombreux vestiges gallo-romains ont été retrouvés sur la commune et en bordure de la voie qui longe la Drôme. Ainsi, une borne milliaire du IVe siècle conservée aux Boidans provient sans doute de cette route Milan-Valence qui traversait le pays Voconce. Cette route se maintient après la disparition de l’Empire romain et l’évêque de Die s’impose comme nouveau pouvoir : une villa Menglone (résidence) est mentionnée dès 1058, puis le castrum Menglonis (château) est reconnu comme seigneurie épiscopale en 1165 et confirmé à l’évêque en 1178 et 1214, au sommet du Serre des Combes. Profitant d’une vue panoramique et d’une exposition Sud, le château et son enceinte ont été démantelés vers la fin du XVIème siècle au cours des guerres de religions.
Du vieux Menglon au Pied de la vallée
La carte d’État-Major de 1866 permet de voir la structure urbaine de Menglon perché sur la Serre des Combes, ainsi que plusieurs entités distinctes : le hameau de Luzerant en contrebas du ruisseau de Pierron ; le hameau des Tonons, où les constructions sont structurées autour d’un axe viaire principal ; les hameaux des Boidans, des Bialas, des Payas et des Galands, nichés au bord des cours d’eau (zones en vert foncé sur la carte). Ces implantations permettaient aux habitants d’être situés à proximité d’un point d’eau et des routes, dans des tissus urbains médiévaux denses aux habitations regroupées. À ces hameaux, s’ajoutent les bâtiments patrimoniaux du Château de Perdyer et du château St-Ferréol, vieux de plus de 700 ans. Au milieu du XIXème siècle, Menglon comptait presque 900 habitants.
La construction de la Mairie et de l’École en 1889 au croisement des routes en contre-bas initient le « déperchement » du village. Petit à petit, le village initialement implanté en hauteur est déconstruit et reconstruit au début du 20ème siècle au pied de la colline, emplacement plus propice pour les déplacements et l’accès à l’eau, d’où son surnom « Le Pied de la Vallée ». Il en reste aujourd"hui des murs de soutènement, des bouts de remparts, des escaliers, des caves...
31/05/2020
Président : Henri LAGARDE
04.75.21.19.46 / 06.75.11.14.33
Place de la maire - 26410 Menglon
Ouvert un mercredi sur deux de 14h à 18h en salle du conseil
Créée en 1976 et affiliée à l'Union Nationale des Retraités et Personnes Âgées, l'association a pour objectifs: œuvrer à la défense des intérêts des personnes âgées, à l'amélioration constante de leur mode de vie, à l'aide nécessaire dans la constitution de dossiers et généralement dans les actes administratifs de la vie, à la création d'un foyer club avec animation en vue de leur éviter un isolement douloureux; créer entre elles des liens d'amitié; leur fournir la possibilité de se distraire et de se cultiver.
05/09/2019
https://rdwa.fr/interview/luzerand-metal-fist/
Attention !!
Cette émission contient une dose bien grasse d’humour abordant des pratiques sexuelles par ailleurs non-expliquées, en focalisant un peu sur un roux homosexuel.
N’hésitez pas à saisir votre CSA le plus proche.
En compagnie d’une partie de l’équipe d’organisation, présentation du premier Luzerand Metal Fist, série de concerts tendance metal et punk avec trois groupes aux programmes, deux interscènes et un concours de « Air Guitar » doté de nombreux lots.
Rendez-vous le samedi 14 septembre 2019 à Menglon, puis au hameau de Luzerand dès 18H00.
Internet :
Date : 06.09.19
Lieu : Studio RDWA
Durée : 33’07 »
Réalisation : Saru
Programmation musicale : « 60K » de Gun Addiction, « Mountains » de General Cluster et « In Dust We Trust » de Charlie’s Frontier Fun Town.
23/07/2017
https://rdwa.fr/interview/le-barabock-bar-associatif-de-menglon/
Lors de l’inauguration du Barabock le 1er juillet 2017, l’équipe de Radio Diois était un peu occupée à l’événement Cuir & Moustache, mais nous nous sommes rattrapés !
Je suis allée rendre une visite à l’équipe du Barabock, nouveau lieu de rencontre dans le village de Menglon.
Associatif, participatif, collaboratif, on connait la chanson mais l’énergie de l’équipe elle semble belle et bien neuve et prête à entreprendre et faire vivre ce lieu.
Un site internet en construction, pour l’instant pour prendre quelques renseignements, c’est par ici :
https://www.facebook.com/barabock/
Le plus simple, c’est quand même de passer vous faire votre propre idée et découvrir tout ce qu’on y trouve de bon à boire et à manger.
Les lundis, mardis, vendredis et samedis de 16h à 22h et le dimanche de 10h à 13h.
On fini l’interview en musique avec le titre Atomic de Blondie, choisi par les enfants qui découvrent le JukeBoxe !
Date : 24.07.17
Lieu : Au Barabock – Menglon
Durée : 22’55 »
Réalisation : Becky
Programmation musicale : Blondie – Atomic
10/08/1997
Avant-après (1). Les paysages au fil du temps.Menglon enlève le haut. Le village dans la plaine s'est développé, et celui de la colline a peu à peu disparu.
par Matthieu Écoiffier
publié le 11 août 1997 à 7h32
Il en va des paysages comme des visages. Un jour, on s'aperçoit
qu'ils ont vieilli. A partir de photos «avant, après», l'observatoire photographique du paysage du ministère de l'Environnement révèle les évolutions (1). La comparaison permet de tordre le cou aux idées reçues. Ainsi, après un siècle de reforestation, la France est plus boisée qu'au Moyen Age. Le désert vert menace.
L'observatoire a mis en place une «veille photographique» dans six départements. Chaque année, la place de village ou le rond-point sont photographiés sous le même angle de vue pour montrer que tout bouge, et pas toujours pour le pire. A travers une balade dans six lieux, «Libération» vous propose de jouer cette semaine au jeu des sept erreurs du paysage.
Menglon envoyé spécial Mais où est passé le village du vieux Menglon, disparu, «déperché» de son mont? 1904-1995: impossible de renouer le fil de cette histoire anachronique. En un siècle, toute trace humaine a été effacée de ce pli préalpin de la Drôme, à quelques kilomètres du massif du Vercors. «La Marne affleure sur les pitons alentour. Pas ici. Dans Menglon il y a "Mencomme dans menhir. Ça indique une élévation. Ce cône vert est celtique, presque maléfique», remarque Daniel Oraud, un jeune du pays. «Dans le pays, beaucoup vont se pendre sur le mont. Deux depuis dix ans que je suis élu», précise Jean-Pierre Bernard, maire du nouveau Menglon, autrefois nommé «le Pied de la vallée». Pourtant, la disparition du vieux village n'est pas due à une force mystérieuse et tellurique. La nature a repris ses droits, mais en douceur. «Depuis quinze ans, on ne voit plus rien. Les genêts, les chardons et les ronces ont grimpé sur les restes de mur. Plus haut, les pins sortent tout seuls à cause du vent», raconte Charles, un agriculteur à la retraite. Au début du siècle, le service de reboisement des terrains de montagne (RTM) a planté des pins noirs d'Autriche, robustes, aux longues aiguilles. «Huit centimètres, contre cinq pour les pins sylvestres qui poussaient beaucoup plus lentement mais faisaient une plus belle lumière», précise Charles. Ces travaux herculéens ont été un succès. La pluie ne roule plus sur les reliefs glabres et décimés depuis le Moyen Age. Fini les inondations synonymes de disette.
Sur le mont, la nature, même sélectionnée par l'homme, n'est pas à l'origine de la disparition du village. Ses racines n'ont couvert que des ruines. «Le vieux Menglon? Personne ne l'a vu hormis quelques anciens qui vont se "soleiller là-haut pendant l'hiver. La mémoire ne s'est pas fixée. Les gens du pays ont voulu oublier leur passé seigneurial», raconte Jean-Pierre Bernard. Au Moyen Age, une chaîne de serfs avait acheminé les pierres de la rivière du Bez jusqu'au mont pour construire le village couronné par une tour de garde. Dans le coin, on a l'esprit libre. Le mont a été un repère de protestants pendant les guerres de religion du XVIe siècle, le village des mineurs du zinc et de l'argent, une cache pour les résistants de la Dernière Guerre.
Sur le seuil de sa ferme, Charles, 85 ans, ancien résistant, se rappelle qu'il fallait monter les victuailles à dos d'âne ou à dos d'homme, que la guerre de 14 a tué cinquante villageois, que l'eau manquait au village d'en haut. Pour les dates, mieux vaut aller voir Joseph Aventure, qui habite une petite maison de retraite dans le village voisin de Luc-en-Diois . «Le village, c'est moi qui l'ai démoli à coups de pelle et de pioche. C'était pas tendre. On était en 1920, j'avais 12 ans et le certificat d'études, et je travaillais pour mon père maçon. Les pierres ont servi à empierrer les routes après 14-18 et à construire quelques hangars. Le bas s'était développé dès 1870», raconte Joseph Aventure. «Si on l'avait conservé, on serait une attraction touristique», regrette Madeleine, sa femme qui allait y garder ses moutons. Aucun café, pas une épicerie: rien n'arrête aujourd'hui les promeneurs.
Les souvenirs de Joseph rallument la mémoire de Charles. Défilent les personnages du vieux Menglon: «Pipette», le tailleur de culottes, Ange Gazoni, le vieux mineur italien reconverti en boucher ambulant, les Barbier, qui tenaient le four communal et «cornaient» ceux d'en bas pour qu'ils montent cuire leur pain en suivant le chemin de la «calade» jusqu'à la place du Barry.
5 place de la Mairie
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